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Clémence, Riva
Postdoctoral researcher, IRD
Pollination ecology; ecosystem services; sustainable beekeeping
Email: clemence.riva@egce.cnrs-gif.fr
Research
My research involves field trials, to understand Apis and non-Apis contribution to the pollination of major crops (e.g apple) and their capacity to ensure pollination services and crop productivity. My work is currently supported by the PRIMA project SafeAgroBee. If you want to learn more about the this project please follow the link: https://www.safeagrobee.com/
Former students (Evolution and genomes
Vincent Loiseau PhD student, Doctoral School “Structure et Dynamique des Systèmes Vivants”, University Paris-Saclay Study of mechanisms and frequency of virus-mediated horizontal transfers of genetic material between animals. Supervisor : Clément Gilbert. PhD obtained on 2020, september 21 | |
Andreas Odorico Doctoral School “Structure et Dynamique des Systèmes Vivants”, University Paris-Saclay Evolution of gene regulatory networks: theoretical models vs. empirical data. Supervisor : Arnaud Le Rouzic PhD obtained on 2019, december 12 | |
Cécile Courret Doctoral School “Structure et Dynamique des Systèmes Vivants”, University Paris-Saclay Molecular bases of the genetic conflict caused by sex chromosome segregation distortion in Drosophila simulans. Supervisor : Catherine Montchamp-Moreau. PhD obtained on 2019, december 2 Currently: Post-doctoral position in USA | |
Maryem Bouallegue Doctoral School “Structure et Dynamique des Systèmes Vivants” University Paris-Saclay/University of Tunis. Supervisor : Pierre Capy Currently: Assistant Professor in Tunisia | |
Estelle Rünneburger Doctoral School “Structure et Dynamique des Systèmes Vivants” (Paris-sud 11 University) Evolution des réseaux de gènes. Causes et conséquences de l’évolution du phénotype. Supervisor : Arnaud Le Rouzic PhD obtained on 2016 | |
Bastien Saint-Léandre Doctoral School “Structure et Dynamique des Systèmes Vivants” (Paris-sud 11 University) Regulation of transposable elements via the piRNA pathway: Differences between male and female germlines and consequennces on transposition dynamics. Supervisor : Pierre Capy and Aurélie Hua-Van. PhD obtained in 2016 Currently: Post-doctoral position | |
Quentin Helleu Doctoral School “Structure et Dynamique des Systèmes Vivants” (Paris-sud 11 University) Cartographie génétique d’éléments distorteurs chez Drosophila simulans. Supervisor : Catherine Montchamp-Moreau. PhD obtained in 2015 Currently: Post-doctoral position | |
Thibault Scalvenzi Doctoral School Genes, Genomes, Cells (Paris-sud 11 University). Supervisor: Nicolas Pollet | |
Héloïse Bastide Doctoral School Genes, Genomes, Cells (Paris-sud 11 University).Evolutionary history of sex-ratio segregation distortion in Drosophila simulans”. Population molecular polyporphism, phylogeography. Supervisor : Catherine Montchamp-Moreau. Currently : Assistant Professor at University Paris-Saclay | |
Delphine Legrand PhD student, Doctoral School Genes, Genomes, Cells (Paris-sud 11 University). .Phylogeography and evolution of drosophila species of the melanogaster subgroup in the Indian Ocean archipelagos. Molecular Polymorphism, phylogeography, molecular basis of adaptation Currently: CNRS researcher | |
Lucie Fouvry Doctoral School Genes, Genomes, Cells (Paris-sud 11 University).Molecular basis and evolution of sex-ratio segregation distortion. Supervisor : Catherine Montchamp-Moreau. Currently High school teacher. | |
![]() | Gabriel Da Luz Wallau Universidade Federal de Santa Maria – BRAZIL Evolution and horizontal transfer of mariner element in drosophila sequenced genomes. Supervisor : Pierre Capy/Elgion Loreto (Brazil) Currently: Researcher in Brazil |
Thibaud Boutin Doctoral School Genes, Genomes, Cells (Paris-sud 11 University). Long term invasion dynamics of transposable elements, a theoretical approach. PhD obtained in 2010, september 16 Supervisor: Pierre Capy | |
Sophie Picot Doctoral School Genes, Genomes, Cells (Paris-sud 11 University). Activity of the transposable element mariner in natural populations of Drosophila simulans Supervisor: Pierre Capy & Aurélie Hua-Van PhD obtained in 2008 |
Organisation spatiale des populations d’abeilles mellifères sauvages

Niveau : Master 2 ou 3ème année École Ingénieur
Lieu du stage : UMR EGCE (www.egce.cnrs-gif.fr), campus CNRS de Gif-sur-Yvette (91), 10 minutes à pied du RER B
Encadrement : Fabrice Requier
Période – Durée : 6 mois (2021)
Contexte
En Europe, l’abeille mellifère Apis mellifera présente une double nature comme espèce gérée et espèce sauvage (Requier et al. 2019). Même si les populations sauvages d’A. mellifera constituent une composante menacée de la faune indigène, trop peu d’attention ont été portées sur le suivi de ces populations (Requier & Crewe 2019, Seeley 2019). Néanmoins, des études récentes ont montré que des colonies sauvages d’A. mellifera peuvent être trouvées dans les forêts du nord de la Pologne (Oleksa et al. 2013) et d’Allemagne centrale (Kohl & Rutschmann 2018). Les cavités creusées par des pics ou résultant de la décomposition du bois constituent les principaux sites de nidification de ces colonies sauvages dans les forêts (Requier et al. 2020). D’autres sites de nidifications existent, comme des cavités de roche ou des structures humaines (ex. : cheminées, Canteneur 1982). Cependant, la complexité d’exportation de larges territoires limite à ce jour les connaissances sur l’écologie des colonies sauvages d’abeilles mellifères et empêche l’établissement d’un statu de conservation (IUCN).
Objectifs
Ce stage vise à étudier l’organisation spatiale des colonies sauvages d’abeilles mellifères dans un territoire, avec un double objectif, fondamental : connaissance sur l’écologie des abeilles, et appliqué : aide à l’exploration du territoire. Pour ce faire, ce stage se fera en deux étapes : (1) sur la base de l’analyse de données existantes de géolocalisation des colonies sauvages d’abeilles mellifères, le/la stagiaire étudiera la distribution spatiale des colonies et testera des hypothèses d’organisations spatiales (compétition, prédation, territorialisme, hybridation, etc.). Les résultats de cette première étape permettront d’affiner un design expérimental d’exploration réduite/orientée du territoire (basé sur la prédiction spatiale de présence de colonies), et d’explorer de nouveaux sites d’études. (2) Le/la stagiaire procédera à l’exploration réduite/orientée de nouveaux sites d’études dans le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse (en forêt de Rambouillet, à 30mins du laboratoire EGCE). L’exploration spatiale consistera en l’observation systématique de cavités (arbres, roches, etc.), description standardisée et géolocalisation, présence/absence de colonie d’abeilles, et échantillonnage d’individus. Les résultats des explorations seront comparés avec les prédictions (issues des données existantes) afin de procéder à des testes de validation croisée.
Références bibliographiques
Canteneur, R. (1982). Bee (Apis mellifera) colonies living in the wild. An epidemiological survey. Abeille de France.
Kohl, P. L., & Rutschmann, B. (2018). The neglected bee trees: European beech forests as a home for feral honey bee colonies. PeerJ, 6, e4602. https://doi.org/10.7717/peerj.4602
Requier, F., Paillet, Y., Laroche, F., Rutschmann, B., Zhang, J., Lombardi, F., Svoboda, F., Steffan-Dewenter, I. (2020) Contribution of European forests to safeguard wild honey bee populations. Conservation Letters, 13, e12693.https://doi.org/10.1111/conl.12693
Requier, F. & Crewe, R.M. (2019) Learning from wild honey bees. Trends in Ecology & Evolution 34(11), 967-968.https://doi.org/10.1016/j.tree.2019.08.002
Requier, F., Garnery, L., Kohl, P.L., Njovu, H.K., Pirk, C.W.W., Crewe, R.M., Steffan-Dewenter, I. (2019) The conservation of native honey bees is crucial. Trends in Ecology & Evolution 34(9), 789-798.https://doi.org/10.1016/j.tree.2019.04.008
Seeley, T. D. (2019). The Lives of Bees: The Untold Story of the Honey Bee in the Wild. Princeton: Princeton University Press.
Compétences requises
– Compétences en analyses statistiques (GLMM) et SIG, maîtrise du logiciel R (www.r-project.org)
– Connaissances en écologie spatiale
– Goût pour la modélisation
– Rigueur, autonomie, sens relationnel
– Maitrise de l’anglais
– Capacités rédactionnelles
– Conditions physiques (mission de terrain)
– Permis B
Gratification et conditions d’accueil
La gratification sera d’environ 580 euros/mois. Le ou la stagiaire sera basé(e) à l’UMR EGCE, campus CNRS de Gif-sur-Yvette. Des missions de terrain seront organisées vers les diverses sites d’étude.
Modalités de candidature
Adresser par voie numérique une lettre de motivation et un CV à Fabrice Requier (fabrice.requier@egce.cnrs-gif.fr).
Suivi automatique du rythme circadien et du risque de mortalité naturelle des abeilles

Niveau : Master 2 ou 3ème année École Ingénieur
Lieu du stage : UMR EGCE (www.egce.cnrs-gif.fr), campus CNRS de Gif-sur-Yvette (91), 10 minutes à pied du RER B
Encadrement : Fabrice Requier et François Rebaudo
Période – Durée : 6 mois (2021)
Contexte
Les progrès récents des dispositifs automatisés de suivi individuel ont révolutionné la collecte de données sur les animaux en conditions naturelles. Par exemple, il est désormais possible de mesurer les activités de déplacement de nombreux animaux sur toute la durée de vie individuelle, y compris pour les abeilles (Requier et al. 2020). Cependant, cette technologie nouvelle est principalement utilisée sur les espèces d’abeilles sociales telles que les abeilles mellifères (Apis mellifera, e.g. Requier et al. 2020), les bourdons (genre Bombus, e.g. Gill & Raine 2014) et les abeilles melipones (tribu Meliponini, Nunes-Silva et al. 2020) pour tester les effets des pesticides et des agents pathogènes sur la longévité des abeilles (Nunes-Silva et al. 2019). À ce jour, seules des méthodes traditionnelles de capture-marquage-recapture sont utilisées sur les abeilles solitaires (e.g. Hofmann et al. 2020), limitant substantiellement la quantité et la qualité des données collectées. Ainsi, des applications persistent quant à l’usage de cette technologie pour étudier l’écologie évolutive des abeilles sociales et solitaires en conditions naturelles, alors que des effets de socialité sont soupçonnés (Wittwer et al. 2017) et que ces informations sont capitales pour étalonner les effets causés par des facteurs de stress (e.g. l’exposition aux pesticides).
Objectifs
En combinant l’utilisation de compteurs d’abeilles et de dispositifs RFID, ce stage vise à étudier le rythme circadien d’activité de vol et le risque de mortalité naturelle des abeilles sociales et solitaires en condition de « plein champ ». Le/la stagiaire mettra en place une expérimentation de suivi automatisé sur le campus du CNRS de Gif-sur-Yvette. Cette étude se focalisera sur Apis mellifera comme espèce sociale et sur Osmia cornuta et Osmia bicornis pour les espèces solitaires. Des cohortes successives d’abeilles seront suivies au cours du temps, des variables de budget-temps seront collectées automatiquement pour chaque abeille et chaque vol, et des variables météorologiques seront également enregistrées. Le package R « aof » sera utilisé pour estimer le risque de mortalité naturelle des abeilles et calculer le rythme circadien à partir des séries temporelles de budget-temps (Requier & Rebaudo 2020). Des modèles statistiques seront développés pour identifier des potentiels facteurs spécifiques et/ou abiotiques (e.g. température) pouvant affecter les rythmes circadiens et les taux de mortalité des différentes espèces et cohortes.
Références bibliographiques
Gill, R. J., Raine, N. E. (2014) Chronic impairment of bumblebee natural foraging behaviour induced by sublethal pesticide exposure. Functional Ecology, 28, 1459–1471. https://doi.org/10.1111/1365-2435.12292
Hofmann, M. M., Fleischmann, A., Renner, S. S. (2020) Foraging distances in six species of solitary bees with body lengths of 6 to 15 mm, inferred from individual tagging, suggest 150 m-rule-of-thumb for flower strip distances. Journal of Hymenoptera Research, 77, 105–117. https://doi.org/10.3897/jhr.77.51182
Nunes‑Silva, P., Hrncir, M., Guimarães, J. T. F., Arruda, H., Costa, L., Pessin, G., Siqueira, J. O., de Souza, P., Imperatriz‑Fonseca, V. L. (2019) Applications of RFID technology on the study of bees. Insectes Sociaux, 66,15–24. https://doi.org/10.1007/s00040-018-0660-5
Nunes-Silva, P. et al. (2020) Radiofrequency identification (RFID) reveals long-distance flight and homing abilities of the stingless bee Melipona fasciculata. Apidologie, 51, 240–253. https://doi.org/10.1007/s13592-019-00706-8
Requier, F., Henry, M., Decourtye, A., Brun, F., Aupinel, P., Rebaudo, F., Bretagnolle, V. (2020) Measuring ontogenetic shifts in central-place foragers: a case study with honey bees. Journal of Animal Ecology 89, 1860–1871. https://doi.org/10.1111/1365-2656.13248
Requier, F.,Rebaudo, F. (2020) aof: Ontogenetic Shifts in Central-Place Foraging Insects. R package version 0.1.2. https://cran.r-project.org/web/packages/aof/index.html
Wittwer, B., Hefetz, A., Simon, T., Murphy, L. E. K., Elgar, M. A., Pierce, N. E., Kocher, S. D. (2017) Solitary bees reduce investment in communication compared with their social relatives. Proceedings of the National Academy of Sciences, 114(25), 6569-6574. https://doi.org/10.1073/pnas.1620780114
Compétences requises
– Compétences en analyses statistiques (GLMM), maîtrise du logiciel R (www.r-project.org)
– Connaissances en écologie évolutive et en écologie comportementale
– Goût pour la modélisation
– Rigueur, autonomie, sens relationnel
– Goût pour l’expérimentation de terrain
– Maitrise de l’anglais
– Capacités rédactionnelles
Gratification et conditions d’accueil
La gratification sera d’environ 580 euros/mois. Le stage sera basé à l’UMR EGCE, campus CNRS de Gif-sur-Yvette. Les expérimentations de terrain se dérouleront sur le campus.
Modalités de candidature
Adresser par voie numérique une lettre de motivation et un CV à Fabrice Requier (fabrice.requier@egce.cnrs-gif.fr).